perception-aqua
 

Qui sommes-nous ?

Le comité d’organisation

Marylise Cottet

Chargée de recher­che, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Lyon III - Géographe

mary­lise.cottet[at]ens-lyon.fr

Ses recher­ches ont pour but d’appro­fon­dir les connais­san­ces sur les per­cep­tions des envi­ron­ne­ments aqua­ti­ques afin qu’elles soient inté­grées aux pro­jets de ges­tion. Le pay­sage occupe une place cen­trale dans son tra­vail car elle le consi­dère comme un concept média­teur, à l’inter­face entre les socié­tés et les envi­ron­ne­ments. Sa thèse (2010) porte sur la per­cep­tion des bras morts flu­viaux (Ain et Rhône) dans un contexte de res­tau­ra­tion écologique.

Anne Honegger

Directrice de Recherche, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Lyon - Géographe

anne.honeg­ger[at]ens-lyon.fr

Ses acti­vi­tés de recher­che se struc­tu­rent autour de deux axes. Le pre­mier « Eau, espa­ces et socié­tés » fait réfé­rence à des tra­vaux sur le thème de l’eau dans le domaine médi­ter­ra­néen. Dans le second « Espace rural et envi­ron­ne­ment », le pay­sage tient une place par­ti­cu­lière et est pris comme une clé d’entrée dans l’espace. Elle a co-orga­nisé en 2004 à Montpellier un col­lo­que inter­na­tio­nal autour de la ques­tion « L’évaluation du pay­sage : une utopie néces­saire ? ». En poste à l’UMR 5600 EVS à Lyon depuis 2005, elle a depuis contri­bué à l’expé­ri­men­ta­tion d’outils repo­sant sur diver­ses métho­des d’évaluation et à la réflexion sur la notion de pay­sage perçu à partir d’études cen­trées sur la thé­ma­ti­que des pay­sa­ges des cours d’eau et de leur per­cep­tion sociale, dans le cadre notam­ment de la Zone Atelier du Bassin du Rhône.

Bertrand Morandi

Doctorant, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Lyon - ENS Lyon - Géographe

ber­trand.morandi[at]ens-lyon.fr

Sa thèse porte sur la thé­ma­ti­que de la res­tau­ra­tion de riviè­res. L’arti­cu­la­tion entre les défi­ni­tions des concepts et leurs trans­po­si­tions dans le champ de la ges­tion des milieux aqua­ti­ques est au cœur de son tra­vail. Les études de per­cep­tions ont un inté­rêt essen­tiel double. D’abord la per­cep­tion des qua­li­tés et des valeurs asso­ciées au cours d’eau est un élément majeur de la réflexion concep­tuelle sur la res­tau­ra­tion. Ensuite, et de manière arti­cu­lée, la per­cep­tion cons­ti­tue un enjeu opé­ra­tion­nel fort aujourd’hui pris en compte dans la mise en œuvre de l’action.

Le collectif « jeunes chercheurs »

Sébastien Ah-Leung

Doctorant, UMR 5600 EVS - CNRS, ITUS, Université de Lyon, INSA - Géographe

sebas­tien.ah-leun[at]insa-lyon.fr

Sa thèse a pour objet de mon­trer quel­les sont les inte­rac­tions, les per­cep­tions, les pra­ti­ques socia­les et les muta­tions spatio-orga­ni­sa­tion­nel­les pro­vo­quées par l’intro­duc­tion d’objets de nature en milieu urbain. Les objets de nature sont des éléments fabri­qués, des dis­po­si­tifs tech­ni­ques et spa­tiaux dont le fonc­tion­ne­ment se rap­pro­che des cycles natu­rels. Installés dans le but de rem­plir une fonc­tion pré­cise, ces der­niers sont de par leur défi­ni­tion, appro­priés aux acti­vi­tés humai­nes mais aussi à celles de la faune et de la flore. La thèse vise tout d’abord à pro­duire une meilleure connais­sance sur les moda­li­tés d’adop­tion des objets de nature. Le tra­vail s’orien­tera par la suite sur l’étude et l’évolution des pra­ti­ques rela­ti­ves à ces dis­po­si­tifs. Outre ces aspects, la thèse a aussi pour but de voir si l’intro­duc­tion des objets de nature pro­vo­que une modi­fi­ca­tion de l’orga­ni­sa­tion de la ville et de ses flux.

Régis Barraud

Maître de Conférences, ICoTEM/RURALITES EA 2252, Université de Poitiers - Géographe

regis.bar­raud[at]univ-poi­tiers.fr

Régis Barraud étudie les dyna­mi­ques pay­sa­gè­res à partir de la mise au jour des inte­rac­tions entre les struc­tu­res du pay­sage, les usages et les repré­sen­ta­tions socia­les. Ses tra­vaux por­tent sur la trans­mis­sion des formes pay­sa­gè­res, sur les pro­ces­sus de requa­li­fi­ca­tion des pay­sa­ges héri­tés (patri­mo­nia­li­sa­tion, rési­den­tia­li­sa­tion, agré­ment, etc.), sur la cons­truc­tion, l’évolution, l’affron­te­ment des concep­tions nor­ma­ti­ves du pay­sage. Ses recher­ches s’ins­cri­vent également dans le champ de la gou­ver­nance et de l’évaluation du pay­sage (poli­ti­ques publi­ques). Ce thème est ali­menté depuis 2002 par une recher­che-action menée en col­la­bo­ra­tion avec des col­lec­ti­vi­tés en charge de la ges­tion de bas­sins ver­sants. Celle-ci lui a permis d’expé­ri­men­ter la mise en œuvre d’une évaluation des pay­sa­ges de rivière fondée sur une méthode com­bi­nant ana­lyse mul­ti­cri­tère et démar­che par­ti­ci­pa­tive.

Claire Blouin-Gourbillère

claire.gour­bi­liere[at]goo­gle­mail.com

Ingénieur pay­sa­giste, doc­teur en géo­gra­phie et amé­na­ge­ment de l’espace, Claire Blouin-Gourbilière a sou­tenu début 2013 sa thèse sur l’élaboration d’images pay­sa­ges habi­tan­tes, étudié comme levier par­ti­ci­pa­tif d’amé­na­ge­ment du ter­ri­toire. Cette thèse, basée sur une métho­do­lo­gie de recher­che-action a été réa­li­sée dans le cadre d’une conven­tion CIFRE au sein du Parc natu­rel régio­nal de la Brenne. Claire Blouin-Gourbilière est actuel­le­ment ingé­nieur ter­ri­to­rial et cher­cheur asso­cié à l’Institut National d’Horticulture et de Paysage d’Angers.

Elise Catalon

Doctorante, CIFRE ASCONIT Consultants / UMR 7533 LADYSS - CNRS - Sociologue

elise.cata­lon[at]asco­nit.com

Emeline Comby

Doctorante, UMR 5600 EVS - CNRS, Université Lyon III - Géographe

eme­line.comby[at]ens-lyon.fr

Ses recher­ches por­tent sur une géo­his­toire des dis­cours de presse écrite à l’égard des fleu­ves Rhône et Sacramento. La média­ti­sa­tion d’enjeux envi­ron­ne­men­taux et de ges­tions de crises expose les atti­tu­des des popu­la­tions envers une rivière mul­ti­fonc­tion­nelle, don­nant lieu à des soli­da­ri­tés mais aussi à des conflits, dans une pers­pec­tive spatio-tem­po­relle. Son ques­tion­ne­ment se struc­ture autour de la pro­duc­tion, du contenu et de la récep­tion des mes­sa­ges média­ti­ques.

Stéphanie De Carrara

Doctorante, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Lyon - ENS Lyon - Géographe

ste­pha­nie.de-car­rara[at]ens-lyon.fr

Sa thèse porte sur le rôle des usages locaux dans la ges­tion des zones humi­des de Dombes et de Vénétie. A l’inter­face entre le droit et la pra­ti­que, l’usage reflète et oriente la manière dont les socié­tés per­çoi­vent leur envi­ron­ne­ment. En effet, pro­duit par le monde social, l’usage façonne en retour la manière dont les hommes pen­sent leur rap­port à l’envi­ron­ne­ment, celui-ci étant marqué par des pra­ti­ques spa­tia­les et des pro­ces­sus nor­ma­tifs et régle­men­tés.

Sylvain Dournel

syl­vain­dour­nel[at]yahoo.fr

Pauline Gaydou

Doctorante, UMR 5600 EVS - CNRS, Université Lyon II - Géographe

pau­line.gaydou[at]univ-lyon2.fr

Son tra­vail vise à inté­grer la dimen­sion pay­sa­gère dans la réa­li­sa­tion du schéma direc­teur d’un projet qui pro­pose de réac­ti­ver la dyna­mi­que flu­viale du fleuve par le déman­tè­le­ment de digues cons­trui­tes dans le lit mineur à la fin du XIXe siècle pour favo­ri­ser la navi­ga­tion et deve­nues depuis obso­lè­tes. Ce tra­vail s’ins­crit dans le cadre de l’Observatoire des Sédiments du Rhône créé en 2009 pour répon­dre à des ques­tion­ne­ments du Plan Rhône.

Marie-Anne Germaine

Maître de Conférence, GECKO EA 375, Université Paris X - Géographe

marie-anne.ger­maine[at]u-paris10.fr

Ancrées sur les val­lées de l’Ouest de la France, ses recher­ches por­tent sur l’arti­cu­la­tion entre enjeux envi­ron­ne­men­taux, amé­ni­tés pay­sa­gè­res et déve­lop­pe­ment local des ter­ri­toi­res. Plus spé­cia­le­ment, dans le contexte de la mul­ti­pli­ca­tion des opé­ra­tions de res­tau­ra­tion écologique, elle s’inté­resse au rôle des préoc­cu­pa­tions écologiques dans la cons­truc­tion des repré­sen­ta­tions pay­sa­gè­res et à la confron­ta­tion des dif­fé­rents modè­les de repré­sen­ta­tion de la rivière (gou­ver­nance, conflits…).

Fabrice Grégoire

Ingénieur d’Etude / Doctorant, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Lyon - Géographe

fabrice.gre­goire[at]ens-lyon.fr

Florence Jacquinod

Doctorante, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Lyon - Université de Saint-Etienne - Géographe

jac­qui­nod[at]gmail.com

Ses recher­ches por­tent sur le déve­lop­pe­ment de nou­veaux outils de visu­li­sa­tions (géo­vi­sua­li­sa­tions 3D) pour l’amé­na­ge­ment du ter­ri­toire. Elles ont pour objec­tif de pro­duire, pour des pro­jets en cours de réa­li­sa­tion, des repré­sen­ta­tions 3D utiles pour les amé­na­geurs, puis de déve­lop­per la connais­sance des dif­fé­ren­tes uti­li­sa­tions de ces repré­sen­ta­tions en obser­vant la manière dont elles sont mobi­li­sées par les acteurs (apports ? uti­lité ? rôle dans des pro­ces­sus col­la­bo­ra­tifs ?). Ses thèmes de recher­che concer­nent donc les géo­vi­sua­li­sa­tions 3D elles-mêmes (com­ment les pro­duire, quels usages en font les amé­na­geurs aujourd’hui, com­ment décrire l’évolution des pra­ti­ques avec l’intro­duc­tion de ces outils), ainsi que les dis­po­si­tifs per­met­tant de faire de la recher­che impli­quée dans l’action.

Christine Labeur

Post-doc­to­rante, UMR 72 Espace, Desmid, Université d’Aix-Marseille - Sociologue

labeur.chris­tine[at]orange.fr

Marion Leconte

Doctorante, UMR 5600 EVS, Université Lyon 2 - Géographe

leconte_marion[at]yahoo.fr

Nicolas Maughan

Doctorant LATP, UMR CNRS 6632/ECCOREV - Ecologue

nico­las.mau­ghan[at]etu.univ-pro­vence.fr

Ses recher­ches de thèse por­tent sur la com­pré­hen­sion du fonc­tion­ne­ment écologique et des spé­ci­fi­ci­tés des hydro­sys­tè­mes urbains en région médi­ter­ra­néenne et ce, dans une dimen­sion his­to­ri­que. Son étude est cen­trée sur le petit bassin ver­sant urba­nisé de la rivière Cadière à l’ouest de Marseille. Pour tenter de com­pren­dre les phé­no­mè­nes qui ont conduit à la mise en place des milieux actuels et de leurs carac­té­ris­ti­ques le choix d’une démar­che rétros­pec­tive en écologie his­to­ri­que sur plu­sieurs siè­cles a été pri­vi­lé­gié. Ceci dans le but de retra­cer l’évolution spatio-tem­po­relle de la struc­ture géo­mor­pho­lo­gi­que et de l’état écologique global de l’hydro­sys­tème et celle de sa place au sein du pay­sage urbain en fonc­tion des gran­des phases d’anthro­pi­sa­tion du bassin ver­sant. Une ver­sion amé­lio­rée de la méthode d’ana­lyse DPSIR (Forces motri­ces/Pressions/État/Impacts/Réponses) est uti­li­sée afin d’avoir une image syn­thé­ti­que des impacts anthro­pi­ques sur la res­source en eau et sur les écosystèmes à dif­fé­ren­tes époques. Il mène aussi une réflexion sur la per­ti­nence des notions « d’état de réfé­rence » et de « bon état écologique » (DCE) lors de la mise en place de pro­cé­du­res de res­tau­ra­tion écologique et de ges­tion pour les milieux aqua­ti­ques urbains et péri-urbains. C’est dans cette pers­pec­tive qu’il essaie aussi d’évaluer l’inté­rêt de la prise en compte de la notion de « ser­vi­ces écosystémiques ».

Claire Portal

Post-doc­to­rante, Géolittomer, UMR LETG, 6554 CNRS, Université de Nantes - Géographe

claire.portal[at]univ-nantes.fr

Son tra­vail de thèse porte sur les reliefs et le patri­moine géo­mor­pho­lo­gi­que appli­qué aux parcs natu­rels de la façade atlan­ti­que euro­péenne. Cette étude pro­pose de saisir les pro­ces­sus qui ont conduit à inté­grer les formes de relief – même immer­gées – dans la sphère patri­mo­niale. On y décrypte les dif­fé­ren­tes phases qui ont mené à la reconnais­sance des valeurs natu­rel­les et cultu­rel­les des reliefs dans huit parcs natu­rels atlan­ti­ques, de l’Irlande au Portugal. Cette recher­che n’est pas direc­te­ment foca­li­sée sur les espa­ces aqua­ti­ques cepen­dant, compte-tenu de la diver­sité de ces espa­ces sur le front atlan­ti­que (lacs et val­lées d’ori­gine gla­ciaire, cours d’eau, zones humi­des, tour­biè­res…), elle a mobi­lisé de nom­breu­ses res­sour­ces asso­ciées à ces pay­sa­ges de l’eau, actifs ou héri­tés : ces « reliefs aqua­ti­ques » et par­fois « amphi­bies » ont ainsi été inté­grés à l’ana­lyse géo­mor­pho­lo­gi­que glo­bale des parcs natu­rels étudiés ; leurs tra­jec­toi­res patri­mo­nia­les ont été recons­ti­tuées, impli­quant une recher­che géo­his­to­ri­que et une car­to­gra­phie du patri­moine géo­mor­pho­lo­gi­que. Enfin, ces espa­ces – notam­ment le marais de Brière (Loire-Atlantique), la dépres­sion du Yeun Elez (Finistère) et le Lough Leane (Kerry, Irlande) – ont été mobi­li­sés dans le cadre d’appli­ca­tions didac­ti­ques réa­li­sées avec les parcs. Y ont notam­ment été ana­ly­sées les moda­li­tés de la trans­mis­sion des savoirs géo­mor­pho­lo­gi­ques par la vul­ga­ri­sa­tion (outils dont dis­po­sent les géo­mor­pho­lo­gues pour valo­ri­ser et trans­met­tre leurs connais­san­ces et métho­des uti­li­sées). Deux docu­ments ont été réa­li­sés dans le cadre de col­la­bo­ra­tions avec les parcs natu­rels régio­naux de Brière et d’Armorique au titre d’appli­ca­tions, à des­ti­na­tion du grand public et d’un public sco­laire.

Fanny Romain

Maître de Conférences, UP Paysage, Agrocampus Ouest, Centre d’Angers, Institut National d’Horticulture et de Paysage - Paysagiste

fanny.romain[at]agro­cam­pus-ouest.fr

Ses thé­ma­ti­ques de recher­che por­tent sur la pra­ti­que et la théo­rie du projet de pay­sage. Dans le cadre de sa thèse en science et archi­tec­ture du pay­sage a été déve­lop­pée la ques­tion des ima­gi­nai­res et des pra­ti­ques d’amé­na­ge­ment des fleu­ves urbains en région médi­ter­ra­néenne. L’objec­tif est de donner une com­pré­hen­sion des méca­nis­mes de trans­for­ma­tion des pay­sa­ges, engen­drés par l’évolution ou la per­ma­nence des repré­sen­ta­tions socia­les des espa­ces.

Soraya Rouifed

Post-Doctorante, UMR 5023 - CNRS, Université Lyon 1 - Biologiste

soraya.roui­fed[at]univ-lyon1.fr

Ses thé­ma­ti­ques de recher­che se rap­por­tent à l’écologie des plan­tes inva­si­ves du genre Fallopia. Elle étudie leur réponse aux contrain­tes envi­ron­ne­men­ta­les (stress nutri­tif, stress salin), aux per­tur­ba­tions (fauche) et à la com­pé­ti­tion afin de déter­mi­ner leur méca­nisme d’inva­sion (inva­si­ve­ness et inva­si­bi­lity) et de tester des métho­des de lutte sur le ter­rain. De telles études per­met­tent d’évaluer objec­ti­ve­ment les inconvé­nients posés par ces espè­ces et l’effi­ca­cité de cer­tai­nes pra­ti­ques de lutte.

Céline Sacca

Post-Doctorante, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Saint-Étienne - Géographe

celine.sacca[at]univ-st-etienne.fr

La ges­tion des zones humi­des est une ques­tion omni­pré­sente dans ses recher­ches au cours des­quel­les elle est plus par­ti­cu­liè­re­ment abor­dée à tra­vers l’exem­ple des tour­biè­res. L’un des fils conduc­teurs de son doc­to­rat a été en effet d’envi­sa­ger l’étude des rela­tions société-tour­biè­res en termes de ges­tion. A ce titre, elle s’est inté­res­sée aux fonc­tions attri­buées aux écosystèmes tour­beux et elle a tenté de les évaluer en assu­mant l’idée qu’elles n’étaient pas étrangères à la for­ma­tion de la per­cep­tion qu’ont les socié­tés de ces milieux. A la fois cog­ni­tifs et métho­do­lo­gi­ques, ses tra­vaux se situent à l’inter­face entre la recher­che et l’opé­ra­tion­nel. Cette double appro­che a permis de sou­li­gner plu­sieurs points d’achop­pe­ment au pre­mier rang des­quels figure le carac­tère exo­gène de la ges­tion et par­fois anta­go­ni­que avec les pra­ti­ques quo­ti­dien­nes. Les contrats de recher­ches aux­quels elle a par­ti­cipé après sa thèse ont pro­longé cette thé­ma­ti­que. Ainsi, dans le cadre du pro­gramme PATRA (PAtrimoine et TRAjectoire pay­sa­gère de la vallée ligé­rienne), a été pro­po­sée une méthode à des­ti­na­tion des ges­tion­nai­res afin d’évaluer le poten­tiel paléoen­vi­ron­ne­men­tal et archéo­lo­gi­que des tour­biè­res pour qu’il puisse être enfin consi­déré dans les démar­ches de valo­ri­sa­tion patri­mo­niale. Quant aux autres pro­jets, qu’il s’agisse de l’iden­ti­fi­ca­tion de la trame écologique du Massif cen­tral (projet IPAMAC) ou de la car­to­gra­phie des zones humi­des poten­tiel­les du bassin ver­sant de la Dore, ils sont le fruit d’une col­la­bo­ra­tion étroite entre scien­ti­fi­ques et ges­tion­nai­res.

Justine Ultsch

Doctorante, UMR 5600 EVS - CNRS, Université de Saint-Etienne - ATER, INSA (GCU/ITUS UMR5600) - Géographe

jus­tine.ultsch[at]gmail.com

Au regard de l’ana­lyse des rap­ports ville / rivière sur le cas de Saint-Etienne et du Furan, l’objet de sa thèse est de s’inter­ro­ger sur l’évolution des repré­sen­ta­tions de la rivière au sein des pra­ti­ques et des dis­cours ren­contrés. Un des objec­tifs de cette recher­che « ancrée » vise à appré­hen­der les sens et les moda­li­tés d’une poten­tielle mise en valeur maté­rielle et idéelle de cette rivière en partie cou­verte au sein du nou­veau projet urbain sté­pha­nois. Justine Ultsch a béné­fi­cié d’une conven­tion CIFRE au sein de la Ville de Saint-Etienne (ser­vice eau & assai­nis­se­ment).

Janique Valy

Ingénieur de Recherche, UMR 6554 - LETG COSTEL, Université Rennes 2 - Géographe

jani­que[at]valy.org